Bonjour,
La première fois que j'ai fait cette opération, c'était avec les conseils du précédent propriétaire... qui avait toujours gruté !
Donc, difficile de savoir si ça allait se dérouler convenablement.
Le jour J, après mâtage (c'est plus facile quand le bateau est encore à terre !), j'approche la remorque de l'eau, en ayant pris soins au préalable d'enlever la rampe de feux.
Je positionne la remorque au raz de l'eau (notez sur la photo que seul le caoutchouc des pneus touche l'eau).
Je met quelques amarres pour sécuriser l'après-mise à l'eau.
Je remonte la quille (sinon, aucune chance de descendre !)
Je démonte le moteur, sinon il touchera la cale !
Je prépare la remorque pour casser (dévisser la fixation)
Et le moment fatidique : je commence à dérouler le treuil.
Rien ne se passe !
Et pour cause, la pente n'est jamais assez forte pour que le bateau descende tout seul.
Je pousse un peu, je jure également un peu (

), et finalement le voilier commence Ă reculer.
Arrivé à un moment de la descente, la remorque se casse (tout doucement, donc pas de surprise).
Le voilier continue sa descente et finit par ĂŞtre sur l'eau !
En fait, le plus difficile, c'est après !
Il faut arriver Ă monter sur le bateau sans encombre, remettre le moteur, tenter de manoeuvrer sans quille, avec un safran Ă peine descendu, avec un moteur qui mange de la vase, pour arriver autant que possible dans le bon sens au quai ou au ponton.
Quand il n'y a ni vent ni courant, c'est paisible. Sinon ...
Bref, et pour conclure, c'est une opération vraiment facile.
A+